Tôt ou tard, nous allons tous mourir. Même si ce n’est pas la pensée la plus agréable à entretenir, nous devrions y consacrer suffisamment de temps pour que notre succession soit bien ordonnée. Malheureusement, la planification successorale n’est pas une assez grande priorité pour la majorité des Canadiens1.
La planification successorale peut rendre les choses beaucoup plus faciles pour votre famille et vos amis dans l’éventualité de votre décès. En préparant un plan qui décrit exactement ce que vous voulez qu’il se passe lorsque vous ne serez plus là, et comment traiter diverses situations, vous pouvez leur éviter un stress inutile et soulager la peine et la douleur associées à votre disparition.
Il n’est jamais trop tôt pour commencer votre planification successorale. Si vous avez repoussé ce processus parce que vous ne savez où commencer, voici les trois premières étapes qui vous aideront à l’aborder et à le simplifier :
1. Fixez une échéance. Le rythme de la vie d’aujourd’hui étant ce qu’il est, et puisque nous avons souvent tendance à remettre au lendemain, fixez donc des échéances pour chacune des étapes; vous aurez ainsi un calendrier qui vous sera utile pour atteindre vos objectifs.
2. Mettez-le par écrit. Rédigez un testament. Un testament vous permet de nommer une personne (le liquidateur) qui se chargera de gérer votre succession après votre décès, de décrire ce qu’il adviendra de vos biens et de désigner la personne qui sera le tuteur de vos enfants d’âge mineur. Mourir sans testament ne fait pas qu’imposer un stress supplémentaire à votre famille, cela signifie en outre que votre succession pourrait ne pas être traitée comme vous ou votre famille le souhaitez.
Comme nous l’avons mentionné, vous devrez nommer quelqu’un qui sera votre liquidateur. Cette personne veillera à faire respecter les instructions de votre testament. Votre liquidateur se chargera d’organiser vos funérailles, de payer vos derniers impôts et dettes et de distribuer vos biens. Habituellement, les gens choisissent un ami ou un parent en qui ils ont confiance, quelqu’un à qui ils seraient prêts à confier leur succession de leur vivant.
3. Nommez des mandataires. S’il est important de planifier ce qui arrivera après votre décès, il l’est tout autant de prévoir ce qui se produira si vous devenez incapable de prendre des décisions de votre vivant.
Il serait sage de signer une procuration désignant la personne qui gérera vos finances et une autre nommant la personne qui s’occupera de vos besoins en matière de soins personnels.
Le mandataire nommé pour vos finances pourra prendre des décisions de placement en votre nom et régler vos dettes, entre autres choses, si vous êtes incapable de le faire ou souhaitez ne plus vous en occuper.
Le mandataire désigné pour vos soins personnels pourra prendre des décisions au sujet des traitements médicaux dont vous pourriez avoir besoin, de votre lieu de résidence et de votre alimentation, entre autres choses, mais seulement si vous êtes incapable de le faire vous-même.
Faites le tour de toutes les possibilités avec vos mandataires afin qu’ils aient la certitude qu’ils pourront prendre les bonnes décisions – vos décisions – s’ils doivent agir en votre nom. Pour ce qui est des soins personnels, vous pouvez rédiger une directive relative aux soins de santé décrivant précisément ce que vous voulez. Il existe des trousses de planification préalable des soins qui vous aideront à définir vos besoins en matière de soins personnels.
Restez à l’affût pour les prochaines étapes qui vous aideront à simplifier le processus de planification successorale!
1Sondage de la Banque CIBC, mars 2012.
2Canada Lawyer, juin 2013.
