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Perspectives semestrielles des marchés pour 2024 : Survol des titres à revenu fixe

Placements, Perspectives sur les placements

Publié par Albert Ngo, Ian Fung

12 sept. 2024 12:17:27

Image de nombres et d’un graphique linéaire.

La relance budgétaire continue de présenter un risque pour la croissance tant au Canada qu’aux États-Unis. Les obligations d’État restent attrayantes alors que nous entamons le second semestre de l’année. Les détenteurs d’obligations de sociétés ne sont pas autant rémunérés pour le risque de crédit qu’ils prennent, les écarts de taux étant à leurs plus bas niveaux depuis près de 20 ans, bien que les rendements globaux soient attrayants. 

Revue de 2024

Les politiques de taux d'intérêt duFAITS SAILLANTS DU SEMESTRE • La relance budgétaire continue de présenter un risque pour la croissance tant au Canada qu’aux États-Unis. • Les obligations d’État restent attrayantes alors que nous entamons le second semestre de l’année. • Les détenteurs d’obligations de sociétés ne sont pas autant rémunérés pour le risque de crédit qu’ils prennent, les écarts de taux étant à leurs plus bas niveaux depuis près de 20 ans, bien que les rendements globaux soient attrayants. Canada et des États-Unis terminent le premier semestre de l’année sur des voies divergentes : la Banque du Canada a assoupli sa politique, tandis que la Réserve fédérale maintient ses taux. La plupart des mesures de l’inflation sous-jacente au Canada ont été inférieures à 2 % sur des bases annualisées de 3 et 6 mois1, ce qui laisse penser que le chiffre global a encore une certaine tendance à la baisse. Les progrès ont été mitigés aux États-Unis, où l’IPC et les dépenses de consommation ont de nouveau accéléré au premier trimestre de 2024, mais ont depuis décéléré au deuxième trimestre, l’IPC s’établissant à 2 % ou moins sur 3 mois, et les dépenses de consommation restant supérieures, mais plus proches, de la cible de 2 % sur 3 mois, ce qui suggère que l’inflation américaine commence également à montrer une certaine dynamique à la baisse2. Nous avons également constaté une divergence entre les économies canadienne et américaine au cours de la première moitié de l’année, les chiffres sur l’emploi et les ventes au détail étant plus faibles dans le premier cas et la dette en souffrance commençant à augmenter. Bien que l'économie américaine soit restée résiliente, nous commençons à observer une diminution de l’épargne excédentaire, une augmentation des défaillances de crédit et un ralentissement de l’emploi. La poursuite des mesures de relance budgétaire aux États-Unis pourrait continuer à stimuler la croissance.

Croissance du PIB réel par habitantSource : Statistique Canada, Federal Reserve Bank of St. Louis, au 31 décembre 2023. Croissance
du PIB par habitant en monnaie locale.

Nombre de baisses prévues pour 2024 par les personnes investisseusesSource : Bloomberg, le 30 juin 2023

Principaux thèmes que nous continuerons de suivre 

Données macroéconomiques Édifice de la Banque du Canada.

Parmi les éléments clés que nous continuerons de surveiller au Canada et aux États-Unis figurent l’emploi et les salaires, la trajectoire de l’inflation (où nous prévoyons que l’inflation globale restera supérieure à 2 %), ainsi que les attentes en matière d'inflation et la vigueur de la consommation. Nous continuerons de surveiller le niveau d’écart entre la Banque du Canada et la Réserve fédérale américaine, car il y a des limites à la divergence des politiques entre les deux pays.

 

 

Bâtiment de la Réserve fédérale américaine.Obligations d’État

Les obligations d’État restent attrayantes, en particulier au début de la courbe au Canada et aux États-Unis. Cependant, il y a un coût de renonciation à ne pas « bloquer » les rendements à long terme, car nous pensons que les taux ont atteint leur maximum au Canada et aux États-Unis. Si le consensus du marché est adéquat et que le Canada annonce de nouvelles réductions de taux et que les États-Unis suivent au second semestre de l’année, nous nous attendons à voir une nouvelle accentuation des courbes de rendement, ce qui conduira à des courbes moins inversées.

 

Obligations de sociétés

Les données économiques et les bénéfices étant restés stables au cours du premier semestre, le marché a de plus en plus intégré la probabilité d'un « atterrissage en douceur », qui semble désormais faire l’objet d’un consensus. Cependant, nous croyons que cela demeure un scénario incertain.

À l’exception des obligations notées CCC, les écarts de taux se sont resserrés depuis le début de l'année et se situent à leur niveau le plus bas depuis près de 20 ans3. Cela signifie que les détenteurs d’obligations de sociétés ne sont pas rémunérés dans la même mesure que par le passé pour la prise en charge du risque de crédit des sociétés. Malgré cela, les rendements globaux sont proches de leurs plus hauts niveaux historiques4 et offrent des possibilités intéressantes d’investir dans des émetteurs pour lesquels nous avons un degré élevé de certitude que le risque de défaillance est relativement faible

Obligations de première qualité Image de nombres et d’un graphique linéaire.

Étant donné que les écarts sont à des niveaux historiquement bas, nous nous attendons à ce qu’ils s’élargissent. Toutefois, comme les données fondamentales restent solides et que les sociétés de première qualité ont un accès abondant aux capitaux, nous ne prévoyons pas d’élargissement significatif. Compte tenu des écarts actuels, nous abordons le second semestre de l’année en privilégiant les obligations notées A et certaines obligations notées BBB, pour lesquelles le risque de crédit est relativement faible.

Obligations à rendement élevé
Bien que les données fondamentales des bilans demeurent solides, nous avons observé une certaine détérioration dans les obligations à rendement élevé. En 2023, les taux de défaut sont passés à environ 2,5 %5, et la majorité des stratèges de marché s’attendent à ce que ces taux augmenteront davantage d’au moins 2 % à 4,5 %. Nous nous attendons à ce que les écarts globaux des sociétés notées CCC et moins se creusent au second semestre, ce qui nous amène à préférer les obligations notées BB.

 

download-blue Télécharger les perspectives complètes des marchés 2024 de l'Empire Vie (PDF)


1 Indice des prix à la consommation, mai 2024, Statistique Canada. 
2 Personal Income and Outlays, April 2024, Bureau of Economic Analysis, U.S. Department of Commerce, juin 2024.
3 Bloomberg, 31 mai 2024.
4 Bloomberg, 31 mai 2024.
5 “« Default, Transition and Recovery: 2023 Annual Global Corporate Default and Rating Transition Study »,
Standard & Poor’s, 28 mars 2024.

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Septembre 2024

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