À cette période de l’année, nombre de Canadiens et de Canadiennes échangent notre froid glacial contre la chaleur tropicale en vue de profiter d’un repos bien mérité. Ils échappent non seulement au rude hiver canadien, mais aussi au monde du travail et à leurs responsabilités. Comme nous aimerions rester éternellement dans ce paradis terrestre... Peut-être est-ce pour cette raison que le retour à la réalité est aussi difficile.
Voilà ce que les marchés boursiers de février m’ont évoqué : le retour à la maison après de longues vacances. Ce retour n’est pas celui d’un paradis tropical, mais bien d’un marché boursier paradisiaque. L’année 2017 est la première année soi-disant « parfaite » pour l’indice S&P 500, qui a généré un rendement total positif (incluant les dividendes) chaque mois. L’indice a également clôturé à des sommets records à 62 reprises, nous donnant ainsi l’impression que cet exploit est aussi facile que de commander une autre boisson fraîche au bar de la piscine. Le prix des actions a monté en flèche, alors que la volatilité et la peur ont semblé s’être évaporées. L’indice S&P 500 n’a enregistré aucun recul de plus de 2 % en 2017 et n’a enregistré un recul de plus de 1 % que lors de quatre jours.
Ce long répit de volatilité a brusquement pris fin au début de février. Le vendredi 2 février, les données indiquant une croissance plus forte des salaires aux États-Unis ont renforcé les inquiétudes quant à une augmentation des taux d’intérêt. L’indice S&P 500 a perdu 2,1 %, soit sa perte quotidienne la plus importante depuis septembre 2016, suivi d’une liquidation marquée de 4,1 % le jour suivant, puis d’une autre de 3,8 % plus tard cette même semaine. Les marchés ont tenté de se rétablir pendant le reste du mois de février, mais ont terminé le mois avec deux jours durant lesquels les pertes ont été de plus de 1 %. L’indice S&P 500 a perdu 3,7 % au cours du mois, ce qui comprend les dividendes.
Le mois de février est-il la nouvelle norme? Probablement pas. Le retour à la normale est toujours plus difficile qu’une journée habituelle dans l’année. Certaines périodes poseront davantage de défis que d’autres, mais ce cycle fait partie des conditions financières normales. Si nous extrapolons les caractéristiques du mois de février et les appliquons au reste de l’année, nous obtenons 33 jours de pertes d’au moins 2 % en 2018. Ces 30 dernières années – période qui englobe la crise financière, l’éclatement de la bulle techno et le lundi noir –, l’indice S&P 500 a atteint ce niveau de volatilité une seule fois (en 2008), et le nombre moyen de jours durant lesquels les pertes ont été de plus de 2 % n’est que de huit.
Les investisseurs ayant augmenté leur exposition aux actifs risqués en fonction des tendances de l’année dernière peuvent peut-être considérer le mois dernier en tant que test afin d’évaluer si leur décision était la bonne. Du point de vue d’un gestionnaire de placement, la volatilité permet d’acheter des actions de sociétés de grande qualité à un prix plus attrayant. Il est temps de ranger les sandales et les chapeaux de soleil dans la garde-robe, et de reprendre votre routine habituelle. Bon retour à la maison!
* Les sources des données proviennent de Bloomberg.
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